(jaden) and that's what happens when a tornado meets a volcano

jaden & zia

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a tornado meets a volcano

non mais cette idiote était vraiment sérieuse? elle croyait vraiment que t'allais te payer cette robe de la saison dernière au prix plein? et en plus de ça, elle ose te critiquer?! taille 10? TAILLE 10?! t'étais un putain de taille 4! t'avais pas hésité à appeler le manager du magasin. les regards sur toi, tu continuais à rabaisser la vendeuse qui avait osé te critiquer. « c'est comme ça que vous traitez vos clients? vous n'avez donc pas honte?! je n'arrive pas à croire que vous soyez encore ouverts. quand je vais dire ça à mon père... » ouais, genre, comme si ton père allait s'intéresser à tes histoires. non, t'allais juste appeler une de tes relations et le tour était joué. franchement, ça te fatiguait tout ça. et dire que tu t'étais réveillée de très bonne humeur ce matin, avec petit-déjeuné servi dans le lit par le staff. c'était une des raisons pour laquelle tu restais plus dans ta chambre à la kappa house que dans ton appartement. parce que t'avais tout un personnel à ta disposition. tu aimais ton petit confort, être traitée comme la reine que tu étais. mais là, t'avais été dénigrée, et tu ne le supportais pas. déjà que ta bonne humeur s'était envolée quand zhenya t'annonça qu'elle ne pourrait pas venir faire du shopping avec toi, mais alors là... bref, tu nageais dans ta colère. le manager était en train d'essayer de te calmer, sauf que tu n'allais pas lâcher l'affaire aussi facilement. « je la veux virée sur le champs. je me fiche que vous devez chercher quelqu'un avant de la remplacer. ou que c'est une violation de vos contrat. virez-là. vous n'osez pas? je le ferais à votre place. zia rothschild, ça vous dit quelque chose? » à peine avais-tu utilisé ton nom que les visages (de l'employée et du manager) pâlirent. tout le monde connaissait les rothschild à new york. dans le monde même. et toi, t'en profitait. intérieurement, tu jubilais. parce que tu savais que t'avais gagnée. et t'en avais rien à foutre d'avoir brisé la vie de quelqu'un. on t'avait cassé les couilles, elle en payait le prix. et bizarrement, tu te sentais bien mieux sur le coups.

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Ma fameuse journée shopping, ma fameuse découverte du shopping à New-York, mon premier samedi errant dans les rues de la ville, à la recherche de la pièce qui m'fera sortir le porte-feuille et de la rencontre qui égayera ma journée. Car oui, pour moi, le shopping c'est double option, double bénéfice. C'est d'ailleurs pour ça que j'y vais seul. Pour découvrir les fringues et les gens. Ce matin, je n'ai pas été déçu par ma découverte avec un p'tit jeune, vendeur, avec une sacrée belle répartie et subtilité. Reste à savoir ce que me réserve l'après-midi... Et au moment où je passe la porte de cette énième boutique, je suis encore loin de me douter que mon phénomène de l'après-midi s'y trouve. Quelques tours dans les rayons me suffisent à voir que ça n'est pas dans mon budget actuel mais après tout, je n'en ai rien à faire, personne ne va m'empêcher de rêver un peu non ? Et puis surtout de me divertir. Comment ? En écoutant cette créature brune hausser le ton sur une pauvre vendeuse, d'une vingtaine d'années qui semble à peine sortie du nid et qui s'fait pourrir par la belle mère de Cendrillon. Vous voyez le genre ? Aigrie, médisante, arrogante, odieuse. Je tends un peu plus l'oreille et me rapproche du petit spectacle quand je vois le manager arriver. J'aime ce genre d'histoires, j'aime quand ça bouge, j'aime quand ça crie, quand ça s'exprime. Et ce que j'aime encore plus dans ce genre de situations ? Mettre mon grain de sel, participer, dire tout haut ce que je pense et ce que les autres pensent tout bas. Parce qu'en effet, quand la brune lance haut et fort son nom, un silence se fait sentir autour de nous. Quoi ? J'suis censé connaître cette garce et sa réputation ? Excusez-moi, j'débarque à peine. Et puis, si j'suis tout à fait honnête, aucun nom ne me fait peur et aucune réputation ne m'empêchera de défier qui que ce soit. Que peut-elle bien me faire à part aller pleurer à son papa pour dire qu'un p'tit gars de Harlem a osé lui répondre ?

" C'est un bon nom d'bourge qui s'la pète ça, Zia Rothschild.. On n'a pas fait une expression avec votre nom d'ailleurs ? Quoi que ça m'choque pas, vous avez bien l'air d'une vieille caricature."

Oui, le culot, je sais. C'est une de mes marques de fabrique. Peut-être celle dont je suis le plus fier d'ailleurs. Je lance mes quelques mots en défiant la demoiselle du regard, visiblement surprise d'avoir quelqu'un qui lui tienne tête puis envoie un clin d'œil qui se voit complice pour la pauvre vendeuse, et qui est surement rempli de provocation pour miss Rothschild. Parfait.

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t'étais une véritable peste sur le coups, zia. et tu pouvais être odieuse quand tu le voulais. t'avais un caractère de merde. princesse des temps modernes, à la langue remplie de venin. le genre qui pète plus haut que son cul parce qu'elle aurait eu la chance de naître dans une très bonne famille. t'étais une putain de chanceuse zia, et t'en profitais pour mener les autres par la baguette. qu'ils se plient aux moindres de tes exigences. t'avais jamais eu de réponses négatives, trop pourrie gâtée, jusqu'à la moelle. mais zia, toi, tu savais que t'étais pas vraiment aimée de tes parents. t'étais un cliché ambulant, le genre à faire souffrir les autres pour cacher ton propre mal-être. pitoyable. et tu t'acharnais sur cette pauvre vendeuse qui n'avait rien demandé, juste qu'elle avait osé ouvrir sa bouche et que ça t'avais fait chié. t'avais attiré l'attention de toutes les personnes présentes dans le magasin, le staff et les clients. certains s'étaient enfuis, d'autres regardaient la scène. et toi, tu tapais ton scandale, comme tu aimais si bien le faire. cette attention portée sur ta petite personne. tu te doutais bien que la plupart des gens te critiquaient, mais t'en avais rien à foutre. t'allais pas mourir à cause de petites critiques. les gens sont remplis de préjudices de toute façon. et puis, voilà qu'un gars intervient. tu lui jettes un regard, le dévisageant de haut. au sourire méprisable sur tes lèvres. « malheureusement, non. on devrait pourtant. un tel nom comme le mien devrait se retrouver dans l'histoire. » il se foutait de ta gueule. tu le savais. tu t'en foutais. ce n'était pas lui que t'attaquait. zia, à t'en prendre aux plus démunis. tu ne volais vraiment pas haut. « et vous avez l'air de n'avoir rien à faire ici. » tu savais que t'avais raison. le gars, il n'avais certainement pas les moyens de se payer ne serait-ce qu'une ceinture dans ce magasin.

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Une peste. Une vraie peste. Celle qu'on caricature avec joie dans Gossip Girl ou 90210, vous voyez le style ? Vous voyez à quel personnage je fais référence ? Cette garce au regard froid, aux allures de princesse, à la répartie sanglante mais douteuse. Elle a généralement une horde de gamines qui l'idolâtrent, qui lui vouent presque un culte. Blair Waldorf, Naomi Clark, Zia Rothschild dans la digne lignée des filles qui m'horripilent. Bref. Je l'écoute me répondre et me rends très vite compte qu'en plus d'en avoir beaucoup trop dans le porte monnaie, il lui en manque pas mal dans l'crane. Ils sont fascinants ces bourges dans le fond, faudrait presque s'intéresser à eux pour les étudier. " Hm, le jour où votre cher père prendra le temps de vous en dire un peu plus sur vos ancêtres au lieu d'vous filer de l'argent à flot, vous lui passerez le bonjour d'ma part. " Méchant ? Irrespectueux ?  Oui, c'est fort possible mais dans mon esprit, ce genre de personne ne mérite ni respect ni gentillesse. Qui ne connaît pas la famille Rothschild ? Et je ne parle pas de leur réputation à New-York mais bel et bien à l'international. C'est fou ce qu'ils peuvent être tourné sur leur p'tit nombril. Je l'écoute continuer et j'en profite bien sur pour lorgner de plus près sur sa silhouette. Avouons le, je suis un homme et même si elle me sort par les yeux au plus haut point cette garce, elle est sacrément agréable à regarder. Ses courbes sont parfaites, son visage est parfait et cet air supérieur qu'elle a ancré sur le visage donne juste envie de lui montrer qui commande dans certaines situations... Je ne vous fais pas un dessin, si ? Je ris légèrement à sa seconde réplique, réplique à laquelle je réponds du tac au tac. " J'suis plutôt là dans un but sociologique, les gens comme vous me fascinent par leur égocentrisme qui mène tout droit à l'idiotie. " Mes yeux dans les siens, mes jolis mots lancés comme des flèches sur la demoiselle. Je ne me dégonfle pas, je ne baisse ni le regard ni le sarcasme face à elle, et ce malgré mon faible compte en banque. Elle ne doit pas avoir l'habitude. " Sociologie, ça va ou faut que je le définisse ? " Prends la pour une idiote Howard, t'as raison. Fais la redescendre un peu la princesse, ça lui fera du bien.

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parfois, tu te demandais ce qui se passait dans la tête des gens. comme pour cette idiote, par exemple. ou ce type qui n'avait rien à foutre dans un magasin pareil. il ne pourrait même pas se permettre une paire de chaussette ici. alors qu'est-ce qu'il foutait ici hein? juste pour regarder le spectacle? et bien, c'est qu'il n'avait vraiment rien à foutre de sa vie. tout comme toi. à t'ennuyer à longueur de journée. à essayer de ressentir quelque chose. t'allais finir par mourir d'ennui, tu le sentais. alors, tu te divertissais de toutes les façons possibles. et là, c'était t'acharner sur cette pauvre meuf. et peut-être lui. à voir. il te prenait pour une conne. ouais, sans doute. rien à faire. il pouvait penser ce qu'il voulait. mais au moins, il prêtait attention à toi. t'étais comme ça, à vouloir attirer l'attention de tous, peu importe que ce soit positif ou négatif. « oh croyez moi, j'en sais assez sur mes ancêtres. j'ai toute une bibliothèque dédiée à leurs exploits. par contre, on peut pas en dire autant des vôtres. » les rothschild, cette famille connue depuis des décennies un peu partout dans le monde. t'avais pas besoin d'en apprendre plus sur eux. t'en étais une, de rothschild, et tu vivais avec le poids de ce nom sur tes épaules. lui, il comprenait pas. il comprenait que dalle. il ne faisait que critiquer. c'était tellement facile pour lui. moins pour toi. et puis, tu voyais ses yeux glisser sur ton corps. et tu levais les yeux au ciel. les hommes, tous pareil. « vous voulez une photos peut-être? vous pourrez m'admirer autant que vous voulez avec. » et plus, s'il le voulait. ouais, tu savais que tu étais belle. désirable. un objet sexuel comme beaucoup d'autres femmes aux yeux de certains types d'hommes. c'était triste à dire mais c'était la vérité. les femmes objets... surtout avec trump de nos jours. ce cher président. haha, il te donnait envie de rire et gerber en même temps. lui, par contre, il avait l'air moins idiot que votre cher président. d'un côté, ce n'était pas compliqué. et voilà qu'il sortait les grands mots, t'insultant avec finesse. « si vous voulez vraiment nous étudier dans notre habitat naturel, je vous conseil de participer à nos événements, vous allez vous amuser comme un fou. si vous avez les moyens de payer votre entrée, bien entendu » tu savais qu'en répondant ainsi, tu n'arrangeais en rien ton cas. mais après, il avait raison, alors pourquoi le nier?

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" Une bibliothèque ne veut pas dire qu'on en a ouvert tous les livres, mademoiselle. " Parce qu'elle croyait réellement m'impressionner avec sa bibliothèque sur ses ancêtres ? Je serai déjà très curieux de savoir combien de lire de cette bibliothèque elle n'a ne serait-ce qu'ouvert mais en plus, je n'ai jamais accordé aucune importance aux palmarès des générations supérieures. Mes parents, grands scientifiques, ont aussi fait de belles choses, surement bien plus utiles que les ancêtres de la princesse d'ailleurs, mais je n'en ai strictement rien à faire. J'ai d'ailleurs volontairement pris une voie diamétralement opposée pour ne jamais être associé à eux. La brune ne semble pas avoir fait le même choix d'avenir. Je l'écoute donc blablater et j'avoue avoir laisser mes yeux naviguer sur son corps. Bien foutue la princesse. Et elle le remarque. Ce qui me fait sourire. Un sourire narquois, provocateur. " Je ne suis pas trop fan des photos, je préfère de loin quand les courbes bougent. C'est plus facile pour laisser divaguer son imagination. " Cherche pas ma belle, tu n'arriveras pas à m'impressionner, à me faire fermer mon clapet. J'ai une bien trop grande gueule pour toi, bien trop de répartie qui surplombe de loin celle que tu dois entendre avec tes gens de la haute. Redescend un peu avec moi, ou je vais devoir employer les grands moyens pour te remettre sur terre... Et là, elle rentre dans mon jeu. Elle m'invite presque à venir passer une soirée à la maison. C'est fou comme les "mauvais" garçons ont toujours plu aux petites filles de riche. A croire qu'elles ont besoin d'un rebelle dans leur vie pour les secouer un peu et leur salir leur jolie robe. " Je vendrai à votre père le magnifique reportage que j'ferai sur vous et je pourrai rentrer sans aucun soucis. Un pauvre se débrouille toujours avec ses compétences, ne vous en faites pas pour moi. " Elle c'est Rose, moi je suis Jack. Le p'tit pauvre qui charme la jeune bourge. Bon, je ne nous souhaite pas du tout la même fin - ni la même histoire d'amour - mais la rencontre dans ce magasin ressemble un peu à la leur sur leur pont de bateau. J'en profite d'ailleurs pour lancer dans la discussion que je suis dans le monde du cinéma, étudiant en cinématographie, qui a déjà fait ses preuves quelques fois derrière la barre de son ou le montage vidéos pendant mes années sabbatiques. " Quand se déroule cet évènement, ma chère ? " Oui, je prends un ton condescendant volontairement, pour me moquer gentiment d'elle. Mais aussi, j'en profite pour lui montrer que je prends sa proposition au sérieux et qu'elle va très vite me retrouver dans son salon.

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depuis ta naissance, tes parents n'ont pas arrêté de te parler de ta famille. des rothschild. tu connaissais l'histoire de tes ancêtres par coeur. tu n'avais jamais eu droit à l'erreur. mais tu avais fini par péter un plomb. avec ta mère control-freak, et un père aux abonnés absents... tu savais que tu étais le mouton noir de la famille, la déception aux yeux de ton père, une véritable prise de tête pour ta mère. mais tu t'en fichais, t'avais pas besoin d'eux. tu avais camber. ta jumelle. elle te suffisait. et puis, tous tes frères et soeurs, avec qui tu t'entendais à merveille. et ton petit gang. tu étais satisfaite. tu avais juste besoin d'eux - et de ton compte en banque - rien de plus. alors, ce type-là, tu perdais juste ton temps. juste pour te divertir, juste pour te sentir un peu plus vivante. scandales après scandales, méchanceté après méchanceté. t'étais connue pour être difficile, la plus difficile des enfants rothschild d'ailleurs. enfin, pas dans tous les domaines non plus. par exemple, t'étais pas difficile en matière d'homme. une belle gueule, un peu dans le crâne et ça te suffisait. de toute façon, toi et l'amour, ça faisait un milliard. d'ailleurs, en le regardant de plus près, il était pas trop mal, ce type. il disait qu'il préférait l'imagination à une photo. tu t'approchais finalement de lui, d'une démarche féline, un sourire malicieux sur les lèvres, t'arrêtant à quelques centimètres de lui. « oh vraiment? je me demande bien alors ce que vous pouvez imaginer à cet instant. » un doigt glissant sur son torse, ton regard plongé dans le sien, tu t'amusais. et puis, il a fallu qu'il parle de ton père. tu t'éloignais légèrement, perdant presque ton sourire. « oh, si vous croyez qu'il a quelque chose à faire d'un documentaire sur moi, vous vous trompez royalement. vous serez viré avant même d'avoir pu mettre un pieds à l'intérieur. » les tabloïdes, le pire cauchemar de tes parents. ça ne leur ferait que confirmer encore plus l'opinion qu'ils ont de toi. triste vie. mais lui, il avait l'air sérieux. quoi, il avait vraiment envie de participer à un de ces galas plus que chiant? en plus, le prochain était organisé par ta mère, chez vous. haha, la bonne coïncidence. mais t'avais pas peur. il voulait entrer dans la tanière des loups? à ses risques et périls. « aucune idée, ce n'est pas le genre d'événement qui retient mon attention. » c'est vrai, il fallait toujours qu'un de tes frères ou soeurs te le rappelle. souvent connor en fait. sauf que tu ne t'arrêtais pas là. « mais si vous insistez tellement, vous pourrez m'accompagner au prochain événement. » tu sortais alors ton téléphone. alors, pas ou pas cap?

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Elle est finalement intéressante cette demoiselle. Hautaine et détestable au possible, mais intéressante. Parce qu'elle a du répondant, parce qu'elle vient d'un autre monde que le mien, parce qu'elle semble avoir des choses à dire et même si dans sa tête, elle a toujours raison, elle n'est pas fermée au discours. Et ça, c'et un gros bon point. Quelqu'un qui accepte de débattre c'est déjà quelqu'un d'un minimum intelligent selon moi. Je teste donc son répondant, son potentiel à débattre et finis même par la provoquer un peu. Provocation à laquelle elle répond pour mon plus grand plaisir. Tiens donc, on pourrait peut-être s'amuser finalement. " Je ne voudrais pas importuner votre esprit prude, princesse. " Et ouais les gars, moi aussi j'ai des mots sophistiqués dans mon vocabulaire et je sais les utiliser à bon escient pour m'adresser à la gente féminine. Et la discussion continue, et ma répartie fait encore une fois des siennes. En effet, je cherche la demoiselle en lui disant que je tournerai bien volontiers un reportage sur elle pour impressionner son paternel mais au vue de sa réaction, je comprends bien vite que je viens de faire une gaffe. Tiens, tous les paternels bourrés de fric n'ont donc rien à faire de leur gosse ? A croire qu'on n'est pas si différent avec Rothschild. A la nuance près que du coup, je hais mon père et pour rien au monde je me vanterai comme elle de porter son nom. Bref, je préfère ne pas répondre à ça, fuyant clairement la discussion douteuse. On parlera de nos états d'âme plus tard, vous ne croyez pas ? D'autant plus que la suite de la discussion m'intéresse tout autant. Je laisse un sourire se glisser sur mes lèvres alors qu'elle m'invite clairement à l'accompagner au prochain évènement. " Grand volontiers ! J'ai toujours adoré jouer un rôle, et je n'ai pas dans mes principes de refuser une si belle invitation. "Oui, jouer un rôle. Parce que soyons honnêtes, si je vais là bas, je ne serai pas du tout dans mon élément et serai donc obligé de m'acclimater à leur style de vie. Mais ça me plait. Jouer. Jouer de moi. Jouer avec les autres. Pourquoi s'en priver ? Je me fais d'ailleurs un petit plaisir de rajouter quelques mots : " Vous n'faites pas ça juste pour aller à l'encontre du paternel Rothschild, rassurez-moi ? " Au fond ça ne changerait absolument rien pour moi mais ça m'aiderait à mieux comprendre la relation entre Zia et son père. Et ça, oui, ça m'intéresse vraiment.

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la provocation a toujours été un de tes points forts. toi, tu n'avais peur de rien. tu vivais au jour le jour, t'amusant de ce que la vie pouvait t'offrir. et newyork était ton terrain de jeu. aujourd'hui, ce gars était ton partenaire. tu n'avais pas hésité à entrer dans son petit jeu de séduction. et sa réplique te fit rire. il croyait vraiment qu'il arriverait à te choquer? la bonne blague. « oh, ne vous inquiétez pas, rien ne me choque. » toi, esprit prude. ça aussi, ça t'avait bien fait rire. preuve qu'il ne te connaissait pas du tout. t'étais loin d'être une sainte nitouche. tu étais tout le contraire même, toujours partante pour tenter de nouvelles expériences. dans tous les domaines. sauf qu'il a fallu qu'il gâche tout en parlant de ton père. et tu t'étais dérobée. masquant cette faiblesse en prenant un ton désinvolte. tu l'invitais ensuite à l'accompagner au prochain événement mondain, organisé dans l'hôtel familial des rothschild. tu te demandais s'il oserait vraiment. toi, ça t'amusait. et tu te doutais qu'il s'il t'y accompagnait vraiment, t'allais pouvoir t'amuser. parce que ce gars-là semblait être un de ces badboys que tes parents méprisent. encore plus amusant. et quand il accepta, c'est un grand sourire malicieux qui s'afficha sur tes lèvres. « et je serais déçue si vous refusiez mon invitation. » tu lui tendais ton téléphone pour qu'il puisse entrer son numéro, et son nom par la même occasion. histoire de pouvoir le contacter le jour-même. ou peut-être un peu avant, histoire qu'il ait de quoi mettre. quoique... ce n'était pas obligé, en réalité. et puis, sa question, elle, te fit rire à nouveau. « pourquoi, ça vous dérangerait? ne vous inquiétez pas, vous me servirez surtout de distraction... jaden. » tu venais de récupérer ton téléphone, où son nom était indiqué. « it's a date. » un petit clin d'oeil et tu rangeais ton téléphone.

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Alors comme ça, rien ne la choque ? Voilà une bonne chose à noter et à retenir pour la suite de la journée, voir plus, si j'ai l'occasion de recroiser la demoiselle. C'est toujours bien d'annoncer que rien ne choque, rien ne fait peur, mais le prouver c'est vraiment plus intéressant et plus important pour moi. J'attends donc avec impatience une occasion qu'elle me prouve que rien ne la choque. Et l'occasion, elle semble me la tendre sur un plateau. Une soirée, chez elle, avec tout son entourage de la haute société, et moi. Mais c'est parfait tout ça ! Ce n'est pas du tout mon milieu mais l'idée de faire immersion comme ça, ça me plait. Elle serait en plus déçue si je refusais son invitation... Je n'aime pas décevoir les femmes, ce n'est pas digne d'un gentleman. Tu parles d'un gentleman... Mais sa réplique suivante m'interpelle encore une fois. Le père. Le père c'est vraiment un sujet piquant, glissant, avec la demoiselle. Il va falloir creuser un peu plus là dessus si je veux réellement apprendre à la connaître. Et alors qu'elle était prête à me faire virer du magasin il y a quelques minutes, elle semble s'adoucir petit à petit. C'est une belle perche tendue. " Je serai juste déçu que ce corps de rêve n'est pas suffi à vous convaincre mais rassurez-vous, aller à l'encontre des paternels, c'est un peu une vocation pour moi. " Et ce n'est pas un euphémisme, c'est totalement vrai. Je l'ai toujours fait avec mon père, je suis toujours allé contre son avis. J'ai fait de même avec le père des Clarkson, entrainant ses deux gosses dans mes conneries. Pourquoi ne pas le faire à présent avec le père bourge de Rothschild ? Aucun soucis. J'attrape le téléphone que me tend Zia avec un sourire malicieux aux lèvres et entre mon numéro de téléphone et mon prénom sans hésiter une seconde. Déjà, parce que je ne refuse jamais de donner mon numéro à une demoiselle mais en plus parce que plus les minutes défilent, plus je commence à me dire qu'il y a quelque chose d'intéressant à faire avec cette fille. Elle en a plus dans la tête que ce qu'elle ne laisse paraître et ça m'intrigue. " J'ai déjà hâte d'avoir de vos nouvelles alors... N'hésitez pas à m'contacter d'ici là, si vous avez un quelconque besoin ou conseil en matière vestimentaire par exemple... " Provocateur, taquin, je teste ce nouveau côté de ma personnalité sur la demoiselle, curieux de voir sa réponse avec ses airs de princesse.