(+Ethan) New start

Ton arrivée dans ma vie était un peu étrange, faite comme par magie, comme on aimerait que toutes amitiés commencent. Enfin, dans un sens, c'était très louche si l'on avait le temps de réfléchir à tout cela. Personnellement,je n'avais pas le temps de songer à ce genre de chose, certes,c'était un peu étonnant que tu viennes d'Islande, que tu sois dans la même promotion que moi et que tu emménageais à côté de chez moi mais bon. Je n'étais pas un garçon très parano et sur ce coup,c'était fort dommage, sans doute que cela m'aurait préservé de tout ce qui allait suivre et j'étais loin, très loin d'imaginer ce que tu me réservais. J'allais être déçu, mais cela me conforterait dans mon idée de me battre encore et toujours plus face à cette famille de pourriture et sans doute qu'ainsi, cela serait assez suffisant comme preuve. Pour le moment, j'étais bien loin de penser ainsi,puisque je savais juste que tu t'appelais Astrid, que tu étais Islandaise et que tu étais dans ma promo, que je te donnais quelques cours et t'aidais à t'intégrer. Rien d'autre. Je sortais justement de mon travail de plongeur dans un restaurant de Brooklyn, tu avais souhaité que je passe dans ton nouveau chez toi après le travail, j'avais eu envie de refuser, car j'étais claqué et que je devais aller à la bibliothèque pour réviser mais bon. Je n'étais pas ce genre de personne qui arrivait à dire non facilement et puis...Tu savais y faire aussi ! Tu avais réussi à me convaincre et bon je savais que tu aurais peut-être besoin d'un coup de main pour aménager tes meubles.

Je pénètre donc dans l'immeuble, frappant alors à ta porte, attendant que tu viennes m'ouvrir. Effectivement, même habillé de la sorte, cela ne te rendais pas laide, bien au contraire. Tu faisais parti de ce genre de fille qui pouvait tout porter, elle resterais belle coûte que coûte. Mais bon, je ne le dirais pas ouvertement.
"Hey, et bien, tu as reçu tes meubles qu'aujourd'hui ? Je pensais qu'ils auraient l'amabilité de t'y poser correctement, à ce que je vois c'est pas le cas." Lançais-je en rentrant donc dans la pièce, observant un peu le chantier que c'était. Je suis assez surpris du modernisme des meubles, de leur qualité.
"Et bien, je comprend toujours pas pourquoi t'a pris un appartement ici, tu sais que tu vas attirer des voleurs avec des meubles de si bonne qualité.." Dis-je en montrant l'écran TV qui était effectivement, très en vogue en ce moment. Je connaissais le quartier et c'étais assez craignose.
"Tu as besoin d'un coup de main je suppose ?" Un petit sourire en coin se dessine, alors que mes iris se pose sur toi, d'un air un peu amusé.

Je n'étais pas assez méfiant, il fallait vraiment que j'en prenne de la graine, avec ce qui m'était arrivé, mais voilà, tu étais douée dans ton domaine et je ne me rendais pas compte que tout ceci était louche. De toute façon,si l'on devait être parano à la moindre occasion, la vie risquait d'être compliquée pour les personnes qui l'étaient. Mais ton visage de poupée avait tendance à me faire penser à autre chose, autre que les ennuis dont j'étais afflué. J'étais encore un peu surpris de la qualité du mobilier, écoutant tes paroles concernant leurs provenances, que je bus aussi facilement qu'une bonne bière bien fraîche, sans me poser la question de ce qu'elle contenait. Oui,,je te croyais et tel était mon malheur, tu étais si convaincante et gentille,que je n'arrivais pas à penser que tu étais une espionne pour le compte de cette pourriture de famille.
" Oh ! vois, elle a bon goût en tout cas." Lançais-je poliment,même si c'est clairement ce que je pensais? D'un côté, j'aimais, mais de l'autre, c'était un peu similaire au mobilier que j'avais eu toute ma vie, quand j'étais en Islande. Donc, je me sentais un peu irrité.Je ris légèrement quand tu me dis que les déménageurs n'étaient pas d'une grande aide, voilà qui est certain ! Ils ne faisaient rien gratuitement ses saletés de types, surtout dans un quartier pareil,ils avaient bien trop peur de se faire piquer le camion ou quoi.
"C'est gentil, tu n'es pas obligé vas." Ajoutais-je quand tu me parles de m'offrir un repas en échange d'un coup de main pour déplacer tes meubles, même si j'imaginais déjà une pizza là, sous mes doigts. Mon estomac se noue et gargouille, je rougis un peu sans que cela ne se remarque, avant de poser ma veste et donc me mettre au travail, poussant les meubles pour mettre en place ton nouveau chez toi. Je fais cela en silence, écoutant quand même tes directives, avant de lancer :
"Cela va, tu te fais un peu à la ville ? Cela doit te changer de l'Islande. Tu'habitais quelle ville déjà ?" Demandais-je alors, pour faire un peu la discussion, tout en soulevant un carton pour le poser dans ta chambre.