Une rencontre pas comme les autres (Posy)

Je suis arrivé(e) à New York le : 13/05/2017

une rencontre pas comme les autres

Posy & Aymeric Voilà maintenant quelques jours que Aymeric travaille dans une boutique de fringue dans un grand centre commercial. Pour le moment il ne fait que mettre les affaires en rayons, il s’occupe de la caisse mais bientôt il espère bien qu’il ira conseiller les clients car quand il a commencé ses études de commerce c’est avant tout le contact client qui l’intéressait. Seulement, avec le peu de vocabulaire et l’accent qu’il a, c’est assez compliqué. Aymeric s’est promis de faire des efforts dans la langue, mais bon il ne peut pas non plus dire à quel moment ces efforts porteront ses fruits. Peut-être qu’une boutique est plus peuplé par des touristes français mais il ne veut pas choisir un travail pour la langue. Il a eu la chance d’avoir un travail très rapidement ici, il ne va pas cracher dessus bien au contraire puisqu’il aurait vraiment pensé qu’il resterait souvent sans le moindre travail. Heureusement que c’est le cas car les dollars ne tombent pas du ciel. Dollars… autant dire qu’il ne pensait pas en gagner un jour. Il était bien loin de penser au rêve américain mais aujourd’hui il est là. Certains de ses potes en France le jalousent mais ce n’est pas de gaieté de cœur qu’il est là. Il est là pour rencontrer son demi-frère, en espérant que son état de santé ne se détériore pas rapidement. En tout cas, il a fait l’ouverture aujourd’hui. Il y a bientôt sa pause déjeuné où il ira surement découvrir un nouvel endroit où manger. Il y a tellement de choses à découvrir par ici. Il ne risque pas de s’ennuyer même si faire tout cela seul est loin d’être réjouissant. A l’heure qu’il est, il n’y a pas beaucoup de client dans la boutique alors il se tourne quasiment les pouces. C’est pour cette raison que son regard jongle avec le reste du centre commercial à travers les vitres de la boutique. Il voit des inconnus menaient leurs petites vies et il fut sur le cul en voyant une personne, une personne qu’il pense connaitre. Elle ressemble à deux gouttes d’eau avec la fille avec qui il parlait sur internet. Ils se sont déjà vu plusieurs fois rapidement par webcam alors il reconnait son visage. Sans trop savoir pourquoi, il sort de la boutique, dans l’optique de la rattraper mais comme un boulet, il se prit les pieds dans un sac, ce qui entraina qu’il fit tomber tout le portant qu’il y avait devant la boutique pour attirer les clients. Faisant tout tomber par terre, il se fit bien remarquer et surtout, se pris une honte monumentale. Au moins ça attira le regard de la jeune femme. « Salut… » Dit-il simplement, un sourire aux lèvres, pas très certain qu’il s’agisse de la personne qu’il pensait.
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Je suis arrivé(e) à New York le : 16/05/2017

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Aymeric & Posy Autant dire que la journée d’aujourd’hui, était à peu près tranquille, j’avais eu quelques cours durant la matinée et l’après-midi de libre, mais j’avais un travail à rendre pour dans deux semaines, un projet de mode. Autant dire que mon esprit débordait d’idée, mais c’était forcément plus chiant de trouver le tissu qui correspondait à la tunique que je voulais faire pour le projet. Les couleurs et la matière que j’avais pu voir et toucher ne m’avait pas convaincu, me tentant presque à abandonner mon idée pour en tenter une autre. Ça m’avait frustré en vrai à tel point que j’en avais parlé à l’une de mes amies, elle avait finalement eu en souvenir une boutique assez sympa de tissu et laine qui pourrait correspondre à ma recherche. Un quartier que j’aimais bien fréquenter, mais sans plus, les gens ici étaient plus ou grisâtre, blottit dans leur portemonnaie plus que dans les bras de leur proche. Je n’aimais pas trop ce monde qui régnait autour de moi qui était fait que d’argent. Mais je vivais aussi grâce à tout cet argent, mais bon si je pouvais plus qu’éviter ce quartier, j’étais très heureuse. Je marchais dans le centre commercial de l’upper et j’étais assez contente, autant dire que j’avais trouvé mon bonheur et même bien plus. Oui, j’avais acheté de quoi me faire une petite jupe et autant dire que je n’avais qu’une envie rentrer dans ma petite chambre d’étudiante pour aller me coudre ça tout en pensant à faire mon projet bien-sûre. J’aurais pu aussi rentrer voir mon père et Taryn, mais je savais que j’allais voir ma petite sœur demain matin pour le petit déjeuner comme prévu, alors j’allais juste parler avec elle par sms comme je le faisais actuellement. Je finissais par lever les yeux de mon téléphone d’un coup, fronçant les yeux en entendant ce gros bruit sourd qui venait d’happer mon ouïe. Mon regard se posa sur un portant à terre, les pauvres vêtements, ils étaient bafoué, surtout que le portant devait contenir des fringues que je ne pouvais pas vraiment me permettre d’acheter. Bref, ne vaut mieux pas y penser ça me fera oublier le prix du tissu que j’avais acquis peu de temps avant. Je restais immobile un moment quand on me dit salut, un jeune homme, le jeune homme par terre, l’homme ayant torturé ces fringues. Mais quand mon regard se déposa sur lui, je restais complétement muette. Aymeric. J’étais comme projetée dans le passé, peu de temps avant la mort de Lisandro et je pouvais sentir cette peine envahir mon cœur et mon être. « hey ... » ce simple mot fût que très peu entendu sans doute, mais je tendis la main au jeune homme pour l’aider à se lever.

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Posy & Aymeric Ce n’est pas nouveau le fait qu’Aymeric soit véritablement un boulet. Par contre, c’est bien la première fois qu’il fait autant de gaffe rapidement et ce, sur son lieu de travail. Lui qui doit bien se comporter, ne pas faire de vague puisqu’il ne bosse pas n’importe où, autant dire que là ce n’est pas le top. Le pire là-dedans ? C’est qu’il s’est mis en spectacle devant une fille qu’il pense connaitre ou du moins en théorie puisqu’il ne l’a jamais vu en face à face. Forcément, la première impression là n’est pas géniale mais il vaut mieux qu’il prenne cela avec le sourire que l’inverse. Quand on a l’habitude d’être un boulet, on doit faire avec, de toute façon on n’a pas le choix et c’est le cas pour le jeune français. « Merci » Dit-il en attrapant sa main pour se relever. Il ramassera le reste très vite. Il comprend alors qu’il ne s’est pas trompé. C’est bien la fille avec qui il a tant discuté sur internet il fut un temps. Ça lui semble tellement loin maintenant, pourtant il la reconnu. Aymeric lui sourit alors, gêné dans un premier temps, surtout de cette chute phénoménale. Il va peut-être avoir des réflexions de ses supérieurs mais au lieu de s’en occuper, il regarde avant tout la jeune femme devant lui. « Posy c’est bien ça ? » Il tente en français, s’il ne se trompe pas alors elle comprendra ses paroles étant donné que c’est en anglais qu’ils ont échangé tous les deux. Rencontrés sur un forum pour parler de maladie, il y a mieux mais il aimait parler avec elle à cette époque bien qu’il ne lui ait jamais avoué être lui-même malade. Il préférait parler en tant que proche, il ne voulait pas qu’on lui parle différemment et maintenant qu’il y pense avec du recul, il trouve cette décision ridicule mais il doit s’y tenir. « Tu vas bien ? » Demande-t-il puisqu’elle ne semble pas totalement contente de le voir, ne faisant pas vraiment le lien avec les raisons qui avait pu pousser la jeune femme à aller sur ce genre de forum. Il ne se rend pas compte qu’il est associé à des choses aussi graves. « Excuses moi deux minutes ! » Dit-il finalement pour ramasser tout le bordel qu’il a mis en tombant lamentablement comme une crêpe. Déjà qu’il ne travaille pas et discuter avec une femme n’étant même pas cliente pendant ses heures de travail alors il ne faudrait pas non plus qu’il se fasse encore plus remarquer. Aymeric est prêt à se faire engueuler par quelqu’un rapidement et pourtant il ne bouge pas, continuant d’être proche de la jeune femme qu’il n’espère pas avoir confondu avec quelqu’un d’autre.
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Aymeric & Posy
J’étais plutôt joyeuse d’avoir trouvé mon petit bonheur dans la boutique que mon amie m’avait conseillé, je n’aurais juste pas pensé que dans les galeries de l’upper j’aurais pu le croiser lui. Lui, c’était Aymeric un français avec qui j’avais parlé pend nt près de six mois avant de ne plus donner de nouvelle, quand mon frère Lisandro décéda. Je me retrouvais assez partagé avec le bonheur de le voir et de le rencontrer, même s’il me faisait penser à mon frère, à nos moments dur. Je retrouvais souvent du réconfort auprès du jeune français, à chanter, à parler, bref peu importe la distance, j’avais trouvé en lui une force que je n’aurais soupçonné en moi. Finalement, je m’approchais de lui, il venait de trébucher sur un porte vêtement faisant tout tomber avec lui. Je tendais ma main à ce dernier, alors qu’il s’aida de cette dernière pour retrouver l’équilibre et se mettre debout. Je le regardais souriant à son merci, tout en l’observant, c’était étrange de le voir là, face à moi, je n’aurais jamais cru. « C’est bien ça ! » Ce fût étrange d’entendre sa voix, cet accent qui me faisait parfois sourire, à tel point que parfois derrière ma webcam je grimaçais, car je ne comprenais rien à son français, que devait-il dire lui. « Et toi Aymeric ? » je vérifie ne sait-on jamais qu’un autre gars lui ressemblant était présent dans les environs et qui avait même le même accent, autant dire que là, ça serait plutôt très étrange, comme si j’étais tombée dans la série the flash avec tout leur monde parallèle et ça ce n’était clairement pas une possibilité. Lui aussi avait un proche qui était malade, une maladie différente de mon frangin, mais qui pouvait elle aussi amener la mort, elle aussi il fallait subir une greffe parfois pour survivre et si je ne me trompais pas c’était le cas de son cousin qui avait cette maladie des reins. Je tentais de tout me remémorer, car ça faisait longtemps que je n’avais pas parlé avec lui, i échanger, mais peu de temps que mon frère était mort. Pourtant la date était la même pour ces deux choses. Il me demande si je vais bien, je ne sais pas trop, actuellement je suis perdue, je pense à mon frère, je pense à la mort, pourtant j’étais si joyeuse quelques secondes auparavant que ce contraste me perturbe. Je le laisse ramasser le portant, puis quand il se retourne vers moi, je hausse les épaules, finissant par lui demander. « Et toi ? » Il croira peut être que je m’étais confiée à lui sur le comment j’allais, alors que non. « Mais sinon tu bosses ici ? » Demandais-je finalement assez surprise, il vivait, enfin vit en France non ?

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Posy & Aymeric S’il y a bien une personne qu’Aymeric ne pensait pas rencontrer, c’est bel et bien Posy. Ce n’est pas qu’il ne le voulait pas, après tout ils ont passé pas mal de temps à discuter tous les deux autrefois mais outre le fait qu’ils aient perdus contact, ils vivaient tous les deux dans deux continents différents alors forcément, la chance de tomber l’un sur l’autre était quasi inexistante. Jusqu’à aujourd’hui. Faut dire en même temps qu’à la base, Aymeric n’aurait même pas imaginé une seule seconde qu’il viendrait aux Etats-Unis pour un temps de période inconnu. Aymeric est donc surpris mais pas mécontent pour autant. « Le seul et l’unique ! » Dit-il avec un sourire. Aymeric est ses phrases pourri, c’est unique ça aussi. En tout cas pouvoir parler français lui fait du bien, entendre parler à longueur des tas des gens dans un autre langage, ça donne limite une migraine. Finalement il s’occupe de tout ce qu’il a fait tomber, s’il peut ne pas attirer encore plus l’intention sur lui, il ne dit clairement pas non. Finalement il lui avait demandé comment il allait mais il n’a pas entendu de réponse. Mais bon, peut-être qu’elle l’a fait sans qu’il ne prête l’attention donc s’il lui redemande, il va passer pour un abruti de première. « Bah moi ça va, ça me fait bizarre de te voir en chair et en os ! » Toujours le sourire aux lèvres, il continu la petite discussion : « Bosser ici est un bien grand mot, je leur fais plus perdre de l’argent que grand-chose mais oui je bosse ici ! » Pui finalement il réalise qu’elle ne parle peut-être pas d’ici en particulier mais du pays qui est loin d’être son pays natal. « Je suis arrivé ici il y a pas longtemps, j’ai découvert que j’avais de la famille aux USA » Bon il ne lui dit pas non plus le pourquoi du comment sinon elle apprendra que lors de leurs nombreuses conversations, il lui avait menti sur toute la ligne. Ce n’est pas son soit disant cousin inexistant qui a une maladie des reins mais bel et bien lui. Il pourrait lui dire mais ça ne lui semble pas nécessaire. « Et toi, j’avais pas réalisé que tu vivais à New York ! » Ils ont parlé des tas de choses avec elle, il s’en souvient de la plupart mais de là où elle vivait, non. Peut-être est-ce qu’il n’y a pas prêté attention car il ne pensait de toute manière jamais la voir ? En tout cas peut-être qu’elle aussi elle est nouvelle par ici, tout comme lui. « Ca te dirait qu’on se boive un verre un de ces quatre ? » Il aurait bien proposé maintenant, il a bientôt fini et atteint sa pause mais il ne sait pas si elle accepterait d’attendre pour prendre ce fameux verre avec un quasi inconnu qui ne l’est pas tant que ça au vu des choses qu’ils s’étaient tous les deux confiées.
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Aymeric & Posy
Je souris en l’entendant me dire le seul et l’unique. En même temps, ça aurait été cocasse que de croiser un mec le ressemblant autant pour finalement n’être pas lui, ça serait même assez étrange pour le coup. Surtout qu’un autre lui ressemblant et parlant français ça ne devait pas vraiment courir les rues, que ce soit ici ou même ailleurs. Mais je suis étonnée et assez déboussolée de le voir face à moi, je n’aurais pas parié la dessus en me levant ce matin, car ça me fait forcément penser à mon frère et à tout cela, qu’en était-il de la personne de sa famille étant malade ? Je me voyais mal l’interroger comme ça, sur cela, après l’avoir fui suite à la mort de mon frère. « Oui c’est sûr te voir face à moi, me fait bizarre. » Je laisse un mini sourire s’imposer sur mes lèvres, alors que je rigole un peu à ses dires. « En gros tu bosses pour les concurrents ? » Lançais-je avec humour au jeune homme, je le sais il ne prendra pas trop mal mon humour ou alors il était plutôt fort pour tout cacher par écrit et par webcam. « Comme ça tu as découvert que tu avais de la famille dans le coin ? » Que je demandais. C’était étonnant de découvrir ainsi des choses, bon ça faisait six mois que je n’avais pas pris de ses nouvelles et je le savais qu’en six mois les choses pouvaient changer aussi rapidement qu’à une roulette de jeu. « On va dire que j’ai jamais vraiment dit d’où je venais ... enfin si une fois quand j’ai dit que je venais du Queens. » Alors que je ne venais pas de là non plus, bref, j’avais menti, qui ne le faisais pas sur le net, surtout pour se protéger. « Oui, tu as une pause là non ? » Que je demandais en voyant un de ses collègues lui dire que c’était sa pause. Une fois cela vérifié, on partit s’installer à une table dans un starbuck. « Alors comment tu trouves ce pays ? » Je lui demandais alors que je tournais déjà mon café latté avant de pouvoir le boire. Le coupant dans sa réponse, je me levais pour aller ramasser le plastique que quelqu’un avait jeté en dehors de la poubelle en soufflant. « Porc va ! » Discrète, pas dans ce genre de cas, les gens me faisaient pas attention à leurs acte. « Ça me débecte ses personnes qui font pas attention à leur environnement … quand je pense que ça.. » sur mon dernier mot je montrais le gobelet en plastique à Aymeric. « Ça tue plus de dauphine que d’humain perdent la vie dans des accidents de voiture en trois mois ! » Les dauphins mourraient à cause des humains, des fois je me demandais pourquoi je n’étais pas devenue vétérinaire ou biologiste ? « Bref, ça pourrait sauver bien des dauphins, déjà que beaucoup sont enfermé dans des aquariums comme des poissons à se faire mitrailler par des touristes … parfois j’ai envie de leur faire manger leur appareil photo … » Je grimace finalement … « désolée … enfin tu n’es pas trop un touriste toi, si ? » Je grimaçais un peu plus en soufflant … presque malheureuse de mes propos, mais la cause des animaux, dauphins ou même autre me touchait énormément , petite j’adorais avoir des animaux ça me consolaient de la vie que je devais souvent supporter.

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Posy & Aymeric C’est la première fois qu’ils se voient tous les deux et pourtant, ils sont déjà en train de plaisanter, de parler au second degré. C’est le genre d’humour d’Aymeric même si certains ont du mal à le comprendre. C’est comme s’ils se connaissaient tous les deux depuis longtemps et pourtant ce n’est pas le cas. « C’est ça mais tu ne devrais pas le dire trop fort sinon ils vont le comprendre et me virer. Quoi qu’ils ne savent pas dire un mot français ! » C’est bien vrai, sans doute est-ce pour cela qu’ils l’ont embauché car même si ça reste rare, certains français viennent ici durant leurs voyages pour faire du shoping étant donné que le magasin n’existe pas en France. Enfin qu’importe, ils plaisantent, ils ne parlent pas de pourquoi il est dans ce magasin. Son histoire de famille est censée être assez privée mais bon Aymeric n’a rien à cacher mis à part un sujet plus que délicat à savoir sa maladie dont il souffre toujours n’ayant pas trouvé de donneur compatible. « J’ai appris que ma mère avant de m’avoir a été mère porteuse et a eu un petit garçon » Il finit sa phrase là, la laissant alors comprendre le pourquoi du comment il est ici. Puisqu’il a dit être ici pour connaitre sa famille, ce n’est pas difficile de comprendre le reste. « Au moins tu peux être certaine que je ne suis pas là pour t’harceler ! » plaisante-t-il. En même temps les rencontre internet, faut parfois s’en méfier même si là ce n’est pas le cas. Aymeric était là-bas pour parler de sa maladie à travers un soit disant cousin puisqu’il ne voulait pas en parler en vrai avec des personnes le connaissant même si en France sa maladie n’est pas secrète. En tout cas ce qu’il vient de dire est faux : il a trouvé la trace de son frère, il aurait pu trouver Posy aussi mais qu’importe. « Ouais » Dit-il simplement en allant chercher ses affaires à l’arrière du magasin pour sortir et aller prendre un café avec la jeune femme. Avoir une pause ne peut que lui faire du bien et s’il peut parler avec la jeune femme, c’est encore mieux. Il allait lui répondre à sa question mais il n’eut pas l’occasion de le faire puisqu’il la vit insulter un autre client parce qu’il a laissé son gobelet par terre. Aymeric la laissa parler, ça se voyait qu’elle était passionnée ou alors énervée dans ces propos. Jamais ils n’avaient parlé de ce genre de combat à travers la webcam mais ça ne va pas le faire fuir non plus même s’il se senti presque coupable de boire dans un verre à plastique. Histoire de détendre l’atmosphère il sorti une nouvelle bêtise « Si je te promets de le mettre à la poubelle et non par terre tu me promets de ne pas me tuer ? » Il plaisante bien évidement et d’un côté il trouve ce qu’elle dit vraiment important. Il n’est pas un grand défenseur de la cause animal ou autre mais les sauver est important même si ça lui arrive de ne pas ramasser ses propres déchets. « Si on considère le fait d’avoir pris des photos de la statue de la liberté avec un téléphone être un touriste alors oui mais non, c’est pas mon genre ! » Fini-t-il par répondre. Il ne s’est donc pas senti attaqué par ses propos, bien que surpris de la voir aussi militante d’un seul coup sans qu’il ne s’y attende. « Tu étudie la cause animal ou l’écologie ? » Une question comme une autre, pour s’intéresser à sa personne même si parler des études est assez délicat puisque lui-même a dû les mettre en pause à cause de sa maladie. Il ne faudrait pas que la question se retourne sur lui.

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