Retrouvailles ft. Les bros Dixon

Johnny n'avait pas cru un jour qu'il remettrait les pieds sur un campus, ni même dans une confrérie. Mais là, il n'avait pas le choix. Il avait fait une promesse à sa mère et il devait l'honorer. Mais pour ça, ça voulait dire renouer contact avec son grand frère qui n'allait certainement pas être fou de joie de le voir. Depuis toutes ses années où ils ne s'étaient pas parlé ni revu. Johnny sentait que les retrouvailles allaient être explosives. Il était à New York que depuis trois mois mais il regrettait déjà d'être là, sur le parking, dans sa voiture. Tirant nerveusement sur sa cigarette, le grand brun finit par quitter son véhicule encore tout neuf et s'appuya contre la portière pour lever les yeux vers le bâtiment. Sa mère était folle de croire que Johnny était capable de remettre Almaric dans le droit chemin, voir même de l'aider. Déjà, il était pas détective. Mais ça le rendait malade de voir sa mère s'angoisser pour un fils qui ne prenait pas la peine de prendre de ses nouvelles. Ce n'était pas temps l'argent qui le motivait. Mais peut être d'avoir une famille reconstruite, une famille où tout allait bien. Il se faisait des illusions, les familles n'allaient jamais bien. Les familles, ça ne fait que se détruire. Tout comme il avait détruit accidentellement sa vie quelques semaines plus tôt. Cette pensée l'angoissa aussitôt, le rendant extrêmement nerveux. Il sursauta même quand un groupe de filles passa près de lui en riant. Johnny soupira alors qu'il écrasait sa cigarette sur le bitume. « Putain, t'es ridicule mon Johnny. Ridicule... » Secouant son visage, il s'engagea dans la confrérie, cherchant la porte de la chambre de son frère. Il espérait qu'il soit là quand même. Il se trouverait bien con de se retrouver à la porte comme ça. Johnny frappa doucement à la porte une fois devant, attendant patiemment qu'on lui ouvre en ajustant son costume. Oui, il avait travaillé aujourd'hui. Et il travaillé toujours en costume. Il sentait bien qu'il faisait tâche ici, sentant des regards sur lui.